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Organisation des travaux
Comment s’organise la gestion des travaux sur le réseau du Chauffage Urbain de Grenoble Alpes Métropole ?
Comment s’organise la gestion des travaux sur le réseau du Chauffage Urbain de Grenoble Alpes Métropole ?
Pourquoi réaliser des travaux ?
Le réseau de chaleur est composé de plus de 185 kilomètres de canalisations répartis sur 7 communes de la Métropole grenobloise.
Il s’est construit progressivement depuis 1962 et fait l’objet de rénovations régulières afin de garantir un fonctionnement optimal pour fournir chauffage et eau chaude sanitaire à l’ensemble des usagers. Ces rénovations sont de deux natures : préventives, dans le cadre d’un plan de rénovation défini et afin de remplacer des sections vieillissantes, curatives, lorsque des fuites apparaissent et afin de réparer la section endommagée.
De même, des travaux d’extensions sont réalisés afin de raccorder de nouveaux bâtiments au réseau de Chauffage Urbain.
Exemple de travaux de rénovation du réseau en cours Avenue de Constantine à Grenoble
Quelle organisation à l’année ?
Janvier : Lancement des planifications des travaux d'été.
De mars à avril : Travaux d'entretien réseau : rénovation des caniveaux et des vannes de coupures de sectionnement de sous-station (trappe d'accès aux vannes).
De mai à septembre : Travaux de Gros Entretien Renouvellement (GER) du réseau et travaux définis dans le contrat de Délégation de Service Public.
De septembre à décembre : gestion des fuites et des pannes lors de la remise en chauffe.
Si un bâtiment de 200 à 400 logements est vidangé, il faut presque un mois pour le remettre en fonctionnement normal.
Tout au long de l’année :
- Développement de la télé relève avec le remplacement des armoires électriques. Objectifs : améliorer la qualité de la facturation en se basant sur des index réels et augmenter l’efficacité énergétique des bâtiments (améliorer le rendement et détecter les dysfonctionnements sur les installations).
- Travaux d’extension du réseau en lien avec le plan de renouvellement urbain de la Métropole et réparation des fuites.
Mise en place de capteurs de détection de fuites
Pour une meilleure réactivité des équipes et pour localiser plus facilement les fuites sur le réseau du Chauffage Urbain, le déploiement de capteurs de détection de fuites a débuté.
Ces capteurs, compacts, assureront la mesure de présence d’eau et la mesure de température, avec différents seuils d’alarmes qui apparaitront sur la plateforme de visualisation du réseau dont dispose nos équipes.
Objectif fixé : 1 000 capteurs opérationnels en 2026. Pour ce faire, 500 premiers capteurs seront installés d’ici au premier trimestre 2025, suivront 500 capteurs supplémentaires d’ici à début 2026.
Leur installation devrait permettre de baisser de 40 % le volume d’eau perdu dû aux fuites sur le réseau du Chauffage Urbain.
Ces capteurs viennent en complément de solutions éprouvées dans la recherche de fuites sur le réseau : thermographie aérienne, survol par drone et caméra thermique, tests de pression, vérification manuelle par les équipes terrain, etc.
Pour connaitre l’actualité sur les travaux en cours sur le réseau, rendez-vous ici.